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Match 1 Blé France-Ukraine La régularité contre les coûts bas

Avec son ouverture sur la Mer Noire et des terres fertiles, l'Ukraine s'impose comme un concurrent redoutable à l'exportation.

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LE CONTEXTE

Les rendements du blé en Ukraine sont assez variables et oscillent en moyenne entre 2 et presque 4 tonnes par hectare (t/ha). C'est assez peu comparé aux 7 t/ha réalisées en France en moyenne en 2010. Mais avec 32 millions d'hectares de terres arables, dont 25 % de « tchernozioms », ces terres profondes à forte teneur en matière organique, le potentiel de production du pays peut encore être développé.

Les rendements atteignent déjà 6 à 7 t/ha dans certaines exploitations ukrainiennes. En 2010, la production a atteint 17 millions de tonnes (Mt) malgré la sécheresse, contre 20 Mt en 2009 (à comparer avec la production française de 35,7 Mt).

LES COÛTS DE PRODUCTION

Les coûts de production sont nettement inférieurs en Ukraine. La structure des exploitations ukrainiennes avec de très grandes surfaces en système extensif permet de limiter au maximum les charges de mécanisation. Mais cette utilisation jusqu'à saturation du matériel de travail rend l'agriculture du pays moins réactive face aux incidents climatiques. Le climat continental entraîne de plus fortes variations de rendement qu'en France d'une année sur l'autre.

LA FILIÈRE

La logistique reste l'un des points faibles de l'Ukraine. Les installations ferroviaires peuvent y être vétustes, renchérissant le coût du transport et diminuant sa fiabilité. D'autre part, les contextes historique, culturel et politique continuent de freiner les investissements privés. Même si le pays fait partie de l'Organisation mondiale du commerce, des embargos peuvent être imposés à l'exportation, tel que cela a été le cas cette année.

PRONOSTIC Ex æquo.

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